Les rêves accaparent un esprit et peuvent parfois ce montrer bien au dessus de la réalité. C'est dans ce monde merveilleux que mon esprit plongea pour atteindre les cieux. Je me voyais sur le bord d'une de ces plages paradisiaques, les cheveux dans le vent qui faisait tournoyer mes mèches brunes. La mer s'étendait à perte de vue jusqu'à l'horizon. Le sable était d'un blanc éclatant et caressait légèrement ma peau.

Je me pris dans ce rêve fantastique quand une voix lointaine prononça mon nom. Je ne compris pas tout de suite et chercha au loin cette voix.

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- Hayley, il est l'heure de se lever !, tempêtait mon amie pour me réveiller.

- Hermione, je peux pas rester plus ?, dis-je, en me remettant tant bien que mal ma couverture si douillette sur mon visage éblouie par la lumière aveuglante du matin.

- Non, aller debout, dit-elle en me souriant.

- T'es pas drôle Hermione , dis-je en pouffant.

- En même temps elle a raison, tu as dormis comme un bébé.

- Tu vas pas t'y mettre Ginny. C'est bon, j'arrive, finis-je par dire, avant de me relever.

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Je me levais malgré que j'avais très envie de rester couchée dans mes draps. Je regardais instinctivement par la fenêtre et on y voyait quelques flocons qui commencèrent à tomber sur le sol qui allait bientôt être recouvert de blanc par la neige.

Comme à mon habitude, je pris une bonne douche tout en chantonnant un air d'une de mes chansons préférés du moment. Après m'être séchée et habillée tranquillement, je regagnais la salle commune où se trouvait Hermione et Ginny. Je m'installa sur le canapé près du feu qui crépitait.On parla du bal qui approchait à grands pas, voir un peu trop à mon goût. Hermione et Ginny avaient pour cavalier Ron et Dean. Pour ma part, on m'avait proposé mais je n'avais pas accepté. D'ailleurs, je ne sais pas bien pourquoi. C'était sans doute parce que je ne les connaissais pas vraiment.

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- Il faudra qu'on aille bientôt à Pré-Au-Lard pour acheter des robes, ils en vendent des magnifiques là-bas, affirmait Ginny qui était déjà impatiente.

- Ça va bien être la première fois de ma vie que j'enfilerai une robe de soirée.

- Vraiment ?, fit Hermione. C'est génial, en l'espace d'un soir on oubli tout nos soucis et on plonge dans un autre univers. Tu vas voir ça va être fantastique !

-J'imagine, répondis-je.

- Tu viendras avec nous Hayley ? De toute façon, tu es obligée et on ne discute pas !

- De toute façon il m'en faut bien une non ?, demandais-je, en soupirant face à l'optimisme de mes deux amies.

- Super,on ira ce week-end alors, dit Hermione triomphante.

- Très bien.

- Tu y vas avec quelqu'un ?, me demanda Ginny.

- Heu...et bien, pour l'instant je n'ai personne.

- T'inquiètes pas, ça va venir, je vois déjà tous les garçons ce pousser à tes pieds.

- Tu crois pas que tu exagères sur les bords Hermione ?, disais-je.

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On partit par la suite vers la grande salle. J'étais contente à l'idée de pouvoir participer à un bal mais en même temps je ne sais pourquoi ça m'effrayais. Je n'aimais pas particulièrement me montrer en spectacle et qui plus est en robe de bal devant un tas de monde.

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Je cessa d'y penser et me concentra sur un ouvrage que je venais de trouver "Vie et Mensonge d'Albus Dumbledore" qui avait été écrit par Rita Skeeter qui décrivait les différentes parties de la vie de notre directeur depuis son enfance jusqu'à aujourd'hui. Il y était raconté le décès de sa mère et comment celui-ci avait laissé son frère et sa sœur livrés à eux-même, ce qui m'étonna beaucoup de Dumbledore qui était une personne que j'admirais tout particulièrement.

J'allais par la suite à la bibliothèque.Je me dirigeais dans les couloirs et j'allais m'installer à un des bureaux. Je vis passer devant moi Malefoy qui semblait faire les cent pas dans toute l'allée.

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- Je ne savais pas que tu aimais lire Malefoy !, dis-je, de façon à ce qu'il m'entende bien.

- Williams, qu'est-ce que tu fais là ?, me questionna t'il.

- Waouh, c'est bien la première fois que tu ne me hurles pas dessus quand je te parle c'est un bon début et pour répondre à ta question, je viens étudier.Tu sais que t'es bien mieux quand tu ris !

- Tu veux dire que je te plais seulement quand je ris, Williams ?

- Je t'arrête tout de suite Malefoy, ne t'aventures pas sur ce terrain là.

- Tu as peur de succomber peut-être ?, dit-il, non sans aucune modestie.

- Je t'ai déjà dis que tu as un sacré humour, Malefoy ?

- Mais je ne faisais pas de l'humour, Williams.

- C'est pas moi qui t'ai embrassé l'autre fois, j'ai pas oublié rassure toi bien sur ce point.

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Je m'approcha de lui légèrement tout en douceur et avec une élégance presque féline, ce qui eut pour effet de le surprendre et me retourna d'un coup sec en lui disant au revoir. Je ne sais pas ce qu'il m'avait prit de faire ça mais ça m'avais beaucoup amusé et à en juger le regard que Malefoy me portait, ce fut pareil pour lui.

Je souris et m'en alla à notre cours de Divination avec le professeur Trelawney. Il y a pas à dire, le professeur Trelawney n'était pas méchante mais elle faisait un peu folle sur les bords. Je savais qu'Hermione avait une horreur de ce cours qui n'était pas rationnel d'après celle-ci. Pour ma part, c'était pareil, je ne croyais pas vraiment à toutes ses choses qui sois-disant passant pouvait nous prévenir de ce qui nous attendait dans l'avenir. Celle-ci par ailleurs s'approcha de moi et me demanda de regarder à travers la boule de cristal qui se trouvait devant moi, ce que je pouvait y apercevoir. J'avais beau chercher à part un mélange de blanc et de noir je ne voyais rien de plus, rien de moins, ce que je fis remarquer au professeur. Elle se pencha pour regarder et fus soudainement choquée, ce que je ne comprenais pas. Elle disait voir un grand bonheur menacé par un grand malheur. D'après elle, les nuances de blancs évoquaient qu'un nouveau chemin pleins de bonheur allait s'offrir à moi et que j'allais connaitre prochainement la plus belle chose que la vie est pu créée mais que celui-ci sera mit en danger par de grandes forces obscurs. J'en fus assez perplexe. J'entendis une nouvelle fois la voix de Pansy qui émanait du fond de la pièce pour faire encore une remarque à mon sujet.

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- De toute façon cette fille représente le malheur à elle seule, faut pas chercher plus loin, dit-elle, avec dureté.

- T'as vraiment rien à dire de mieux pour essayer de me tacler Pansy ? Car je préfère nettement représenter un malheur à moi-même que de te ressembler une seule seconde de ma vie alors je te conseillerai de te la fermer.Et j'espère ne pas me répéter, claquais-je, répondant à sa remarque désobligeante.

- Sale garce, tu ne sais pas à qui tu t'en prends, je te ferai passer l'envie de me parler comme ça.

- Si tu y tiens, dis-je en souriant.

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Cette petite peste ne méritait pas que je réplique. Je me demandais comment les Serpentard faisaient pour la supporter car pour ma part, rien le fait que de la regarder m'insupportais.

Après la fin du cours, je passa avec Ginny dans un des couloirs menant au cours de défense contre les forces du mal et nous découvrions une affiche surprenante qui indiquait que Poudlard recherchait parmi ses élèves un groupe de musique ou chanteur pour chanter lors du bal de Noël, une chanson que le professeur Flitwick avait composé pour l'occasion. Je fus surprise que notre professeur est une âme d'artiste, étant professeur de sortilège. Ginny m'expliquait que c'est lui qui dirige les différentes chorales qu'il y a chaque rentrées, ce que j'ignorais.Je resta littéralement scotché le nez sur l'affiche.

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- C'est sympa de donner une chance aux élèves, certains ont un vrai talent pour la chanson et ce sera une occasion en or de le montrer à toute l'école, fit la jeune rousse.

- Tu en connais ?, demandais-je.

- Disons que j'en ai entendue une personne en particulier qui a retenue mon attention.Elle chantait dans la salle de bain mais on entendait tout de la salle commune. Bien sur, ça elle l'ignorait évidemment .

- Je n'ai jamais rien entendue, enfin personne chanter, dis-je, surprise.

- Normal, je parle de toi.

- Moi, tu rigoles ?, dis-je presque en m'étouffant.

- Tu as une voix magnifique Hayley, bien sur à part Hermione et moi, les autres ne savaient pas que c'était toi.

- C'est gentil, mais je ne chante que quand je suis seule et encore, répondis-je, gênée.

- Arrête un peu, c'est une chance ultime pour toi, t'as un talent et ça c'est sur et certain.

- J'adore chanter, c'est vrai, mais je suis terrorisée dès que je me retrouve devant du monde.

- Justement, une occasion en plus pour vaincre ta peur.

- Plus facile à dire qu'à faire.

- Les auditons seront demain dans une salle de classe où un sort aura été jeté pour que personne n'entende. Dit-moi que tu vas-y aller, s'il te plait je suis sûre que Hermione sera d'accord avec moi et puis tu as encore tout ton temps pour y réfléchir !

- Je te promets rien mais je vais y réfléchir.

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Ginny me sauta dans les bras, elle était contente de ma décision même si je ne faisais qu'y réfléchir. Ginny annonça la nouvelle à Hermione dans la journée et fut tout aussi enchantée que Ginny. Je ne savais pas trop quoi en penser, ça pouvait être super pour moi qui a toujours voulu percée dans la musique mais comme à chaque fois je suis tétanisée, crispée et je perds tous mes moyens. Le soir, en me couchant, j'y repensais et passais le pour et le contre.J e me rendis vite compte que j'essayais juste de trouver des excuses pour pas le faire.

Cette nuit là, je n'arrivais pas à trouver le sommeil, j'étais beaucoup trop perdue dans mes pensées alors je décida de descendre dans la salle commune pour me changer les idées. Je remarquais que quelqu'un était assit dans le canapé. Je reconnus pas la suite Neville.

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- Neville ? Qu'est-ce que tu fais là ?, demandais-je, doucement.

- Hayley ? Je n'arrive pas à dormir, et toi ?

- Moi non plus, faut croire que c'est pas une très bonne nuit ce soir. Ça n'a pas l'air d'aller toi, je me trompe ?

- Je pensais à mes parents, ils me manquent tellement, dit-il songeur.

- Harry m'en a vaguement parlé.C'est affreux ce qu'il leur est arrivé.

- Ils sont devenus fous à cause de la douleur du sortilège Doloris qu'ils ont subit par des Mangemorts tel que Bellatrix Lestrange. Ils sont internés à St-Mangouste. Je vais parfois les voir avec ma grand-mère. Ils ne sont plus les mêmes.

- Je suis désolé Neville, dis-je, avec un regard compatissant envers lui.

- Tu n'as pas à l'être, toi, tu as perdu t'es parents et tu ne sais même pas comment. Je devrais être heureux qu'ils ne soit pas mort, mais pour moi les voir ainsi est encore bien pire.

- Parfois on y peut rien, le passé nous rattrape et nous détruit petit à petit car plus on grandit, plus nous cherchons à répondre à certains mystères qui restent sans réponses. T'es parents ont été des personnes formidables et ils doivent sans aucun doute être fiers de toi. Quand à moi, j'espère savoir vraiment qui ils sont, sans cela, je ne pourrais jamais avancer dans l'avenir.

- Je suis sûr qu'un jour tu le découvriras Hayley.

- Je l'ignore mais je l'espère au fond de moi, de tout mon cœur et crois moi Neville, on pourra enfin vivre notre vie comme nous en rêvons. Dis-moi Neville, ça t'arrive de faire un cauchemar et qu'il soit toujours le même à chaque fois ?

- Non, j'en fais oui mais ils sont tous bien différents. Parfois, je fais des cauchemars sur Rogue, d'autres fois sur autres choses.

- Sur Rogue, vraiment ? dis-je en rigolant amicalement.Pour ma part, c'est toujours les mêmes et je ne me vois jamais dedans. J'aperçois mes parents morts sur le sol, l'ambiance est morbide, plongée dans l'obscurité et je vois un rideau d'une profonde noirceur me fixant. Je criais sans qu'aucun mot ne sorte de ma bouche.Il se termine comme cela à chaque fois.

- Je crois qu'il faudrait que tu demandes à Harry, il pourra mieux te parler sur ce sujet, il en fait souvent depuis le retour de Voldemort.

- J'irai le voir dans ce cas, merci Neville, répondis-je, avec un large sourire découvrant toute mes dents.

- Tu sais, ce n'est pas grand chose Hayley. Je me demandais si par tout hasard, tu avais un cavalier pour le bal et si tu acceptais d'y aller avec moi en tant qu'amis bien sur ?, me demanda t'il, timidement.

-Non, je n'ai personne et j'accepte avec plaisir Neville.

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Il me sourit et je me leva pour aller retourner me coucher, je lui fis un signe de la main comme un bonsoir. Arrivée dans le milieu de l'escalier, j'entendis un "Yes" derrière mon dos, ce qui me fis sourire. En fin de compte, j'avais bien fait de refuser un autre, Neville était une personne que j'appréciais beaucoup et à qui je prenais attention comme si c'était mon propre frère.

Je rentra donc doucement dans le dortoir en prenant soin de ne réveiller aucune des filles et j'alla m'allonger dans mon lit bien frais et moelleux.