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Chapitre 14 : Seule face à l'insouciance 

Je me demandai parfois comment certaines personnes pouvaient vivre en se contentant de presque rien. Nos choix affectent bien plus sur notre avenir que nous pouvions le penser. Nous désirons inconsciemment toujours beaucoup plus que nous possédons. Nous voyons des familles détruites, des enfants baignés dans leurs larmes et tant de visages si désemparés. Ce cauchemar semblait si réel que j'en étais à me demander si ce n'était pas cet avenir qui nous attendait à bout de bras, au bout du chemin. Ce matin de Noël, je me réveillai tant bien que mal, quittant les draps protecteurs qui recouvraient mon corps frêle. Je n'avais pas beaucoup dormi, voir pas du tout, de la nuit. Les images de la veille défilaient toujours dans ma tête en un éternel refrain. Après avoir aidé la famille Weasley à reconstruire le terrier, enlevant toutes les flammes, j'étais rentré chez moi et m'était immédiatement réfugiée dans ma chambre. Je ne savais pourquoi mais cette affrontement avec les Mangemorts m'avait complètement retourné les idées. J'avais espéré que mes parents me comprennent et me laisse un peu faire ce qui était bon pour moi, alors je fus soulagé lorsqu'ils me laissèrent seule. Ils savaient bien que j'avais changé mais ils me connaissaient mieux que personne alors ils s'inquiétaient et ne disaient rien, essayant simplement de me redonner le sourire, ce qui par ailleurs, ils arrivaient bien souvent à faire. Dans la pièce, le froid de l'hiver se faisait encore bien sentir alors je pris un gilet qui était posé sur une des chaises et l'enfilait habilement sur mes épaules, puis je finis par descendre les différentes marches de la maison familiale afin de parvenir au salon où se trouvait mes parents. Je voyais bien sur le visage des deux personnes qui se trouvait devant moi, un sourire qui cachait une certaine inquiétude. Ça peut paraître étrange mais depuis que j'étais à Poudlard, j'avais la bonne impression de pouvoir dissimuler sous un regard, un sourire dans quel état se trouvait la personne devant mes yeux. J'arrivai à identifier dans les pupilles des multiples sentiments que je ne connaissais pas ou n'avais pas encore connu pour la grande majorité. Ça pouvait passer d'une joie profonde, d'un éclatement de rire jusqu'à la tristesse, le regret, le désespoir. Je vins les saluer avant d'engloutir mon petit déjeuner qui était assez consistant étant donné la date. Les bonnes habitudes ne changent pas et pour mon plus grand bonheur, ne changerait jamais. Mon ventre criait toujours famine chaque matin qui passait. C'était à se dire, si je n'étais parfois pas pire que Ron en ce qui concerne la nourriture mais après réflexion, il restait indétrônable. De mes yeux, j'examinai la pièce où je me trouvais, que je connaissais tant. Aujourd'hui, et depuis bien quelques jours maintenant, trônait au milieu de la pièce un sapin qui se trouvait rempli de multitude paquets de cadeaux. Je pris tout d'abord le temps de me laver et de revêtir des vêtements confortables avant de me diriger et de m'accroupir à genoux aux pieds de celui-ci afin de pouvoir ouvrir les différents paquets qui portait mon nom. Je découvris avec surprise que j'avais reçu des cadeaux de la part de chacun de mes amis. Des chocolats, un album photo, un des ouvrages favori d'Hermione, des Chocogrenouilles, un pull et une écharpe des Weasley, des Dragées Surprises de Bertie Crochues et un joli bracelet au couleur de notre maison que j'avais repéré dans une des boutiques de Pré-Au-Lard de la part de Harry. J'avais même eu de Luna, un parfum censé repousser les Nargoles qui ne sentait pas extraordinairement bon mais l'intention était là et je l'en remerciais. Une semaine plus tôt, j'avais fait les boutiques au chemin de traverse et j'avais acheté différents cadeaux pour chacun d'entre-eux mais je ne pensais pas en recevoir en retour, j'étais alors ravie, je devais bien me l'avouer. Le reste de la semaine avait passé assez lentement. Je n'étais pas spécialement sortie de la maison familiale. J'enchaînais mes journées à lire, écrire des lettres et à cuisiner, ce que j'adorais faire. L'envie de regagner Poudlard avait eu raison de mes vacances, qui, même si je les avais apprécié,j'étais plus que impatiente de rentrer à l'école. Certaines personnes comme Ron me disait que j'étais folle et je devais bien lui accorder ça, je pouvais parfois agir de façon insoupçonnée, cependant, il comprenait très bien mes raisons et les respectaient pour avoir les mêmes. Là-bas, je me sentais plus que nul part ailleurs, en sécurité, dans un endroit rassurant. Je fus donc toute heureuse lorsque je montais à bord du Poudlard Express, retrouvant ainsi mes amis et les habituelles bousculades qui s'enchaînait à travers le train. Nous trouvions rapidement une cabine vide où nous nous installions tranquillement avant de parler.

 

 

 

 

- Alors, comment c'est passée votre dernière semaine ?, demandais-je aux trois amis.

- Oh, tu sais, pas grand chose de plus que la semaine précédente, répondit Ron d'un ton neutre.

- Je vois que tu portes le bracelet que je t'ai offert Hayley !, s'exclama Harry, en portant sa main sur celui-ci.

- Oui, d'ailleurs merci à toi Harry, il est vraiment très beau. Comment as-tu su qu'il me plaisait ?, lui demandais-je.

- En faite je ne savais pas trop quoi te prendre alors j'ai demandé conseils à Hermione qui m'a fait remarquer que tu avais repéré celui-ci sans pouvoir le prendre. J'ai pensé que ça te ferai plaisir ! 

- Tu avais raison, en effet ça m'a fait très plaisir ainsi que les vôtres, dis-je en regardant respectivement Ron puis Hermione. Hermione je dois dire que ton livre est tout à fait excellent. Je l'ai dévoré en une nuit complète.

- C'est l'un de mes préférés, il est passionnant à bien des points, me dit-elle avec un air particulièrement fière sur le visage.

- Sinon comment ce sont passé tes vacances ?, questionna Harry à l'encontre de notre amie.

- Bien, répondit-elle, j'ai appris ce qui s'était passé au terrier. J'ai eu tellement peur pour vous. Ginny m'a raconté, vous auriez pu vous faire tuer !

- Nous le savons Hermione mais nous ignorons encore pourquoi ils s'en sont prient au terrier, dit-il avec les yeux levés au plafond, cherchant sans aucun doute une réponse à sa question. 

- Comment vas ta mère Ron ?, dit-je compatissante.

- A vrai dire... pas très bien. Je ne le cache pas, ça l'a beaucoup travaillée. Elle ne se sent plus en sécurité. Nul part ailleurs non plus. Même la résidence de l'Ordre n'est à présent plus un endroit sûr. Nous sommes suivis, nous le savons, elle ne sort désormais plus et reste enfermée. Elle a peur pour nous et je la comprends, dit-il songeur.

- Ron, nous sommes en sécurité à Poudlard tant que Dumbledore sera là. Il ne se passera rien, rassure-toi, affirmais-je en essayant de le rassurer du mieux que je pouvais. Nous sommes tous inquiets, mais nous allons nous en sortir, nous y arriverons.

- Comment peux-tu être aussi optimiste ?, dit-il, essayant de comprendre mes paroles. 

- Je crois tout simplement en nous, en toi, en Hermione, en toi, Harry. Nous avons une arme que personne ne peut vaincre et qu'ils ne possèdent pas.

- Hayley ?, dit Harry me regardant.

- Oui, Harry. Nous avons tous ici des personnes chères à notre cœur pour qui nous nous battons. C'est pour eux que nous gardons espoir et que les Forces du Mal ne gagneront pas. Je te l'assure, ils ne gagneront pas tant que nous serons là et que nos cœurs battront encore et toujours dans notre poitrine, ils ne gagneront pas.

 

 

 

 

Les trois amis me regardèrent avec un sourire timide et plein d'espoir en même temps. Je voyais bien qu'ils n'étaient pas tout à fait convaincus. Je ne l'étais pas moi-même d'ailleurs malgré ce que je pouvais affirmer alors comment pouvais-je bien les rassurer ? Ce qui nous frôle chaque jours ce resserrent inlassablement sur nous, nous le sentions tous. Que je le crois ou non il m'était important de ne pas s'infiltrer dans la peur elle-même. Je sais que beaucoup y ont sombrer mais je m'y refuse. Harry avait tellement de responsabilités sous les bras depuis que Voldemort lui a laissé sa cicatrice. Il a déjà tant de fois payé le prix fort rien que pour le fait de s'appeler "Harry Potter". Dans le fond, nous, "les Forces du Bien", nous pouvions en quelques sortes devenir faibles face aux sentiments que nous éprouvons... Que ce soit une amitié profonde, des liens familiaux et bien évidemment l'amour. C'est ce dernier sentiment pour moi qui pouvais me faire faire des choses que je ne soupçonne pas. Nombreuses personnes disent que c'est un sentiment de bonheur intense, une chose que nous ne contrôlons pas. Je m'étais résolue à nier en bloc tout ces propos. Je pensais simplement qu'il y a des personnes faites pour ça et pour d'autre comme moi c'était juste un sentiment de faiblesse. Perte d'esprit et du corps, les sens étaient en ébullition et nous perdions le contrôle de tout, et, le pire dans tout ça c'est que rien que le fait de l'être pouvait se montrer bien encore pire que destructeur. Nous avions tous beaucoup à perdre et eux, rien, au contraire si ce n'est que leur immense part de cruauté mais nous restions fort dans la douleur car nous aimions tant de gens, tant de personnes que ce lien nous rend si puissant à nos yeux. Après notre discussion, je finis par m'endormir dans un semi-sommeil sur la banquette où j'étais engouffrée, que je trouvais soudainement très confortable au fur et à mesure que mes paupières se fermaient. Ce petit moment de détente me fit le plus grand bien, un bon sommeil réparateur même si celui-ci c'était montré assez court. Je fus réveillée par Harry qui me secouait légèrement afin que j'ouvre les yeux. Le contraste entre le noir et la lumière m'éblouissait. Une fois que mes yeux se firent violence pour essayer de rester grands ouverts, je pris mon sac et posait enfin pieds à terre. On pouvait dire qu'aujourd'hui, le temps n'était pas avec nous. De fines gouttelettes d'eaux venues tout droit du ciel grisâtre vint se mélanger dans ma chevelure brune. Nous finissons rapidement par intégrer l'une des dernières voitures protégées. Étant donné que nous étions sortis les dernier il n'y avait pas assez de place pour tout le monde. Hermione et moi décidèrent de monter dans une autre voiture où se trouvait deux personnes. J'aurais fait volontiers demi-tour lorsque je m'aperçus qui s'y trouvait mais nous avions toutes deux pas vraiment le choix. Alors c'est avec mécontentement que nous nous installions dans cet emplacement restreint, le plus loin possible des deux protagonistes qui se trouvaient être Malefoy et Zabini. J'avais malheureusement, semble-t-il, un don prononcé pour me retrouver parmi les Serpentard et ça commençait sérieusement à m'agacer. Au grand étonnement d'Hermione, aucun des deux ne prononça, ne serait-ce qu'une seule parole de toute la durée du trajet. Ce ne fut qu'en sortant que Malefoy me bouscula et que mes nerfs qui se trouvaient à vif, atteignirent le maximum de l'énervement. Ça pouvait être lâche mais pour moi il n'y avait qu'un simple et seul moyen de m'éloigner de Malefoy et lui faire sentir ma colère. C'était sans compter son humeur toujours désespérément Serpentard.

 

 

 

 

- Non mais tu peux pas regarder ou tu marches Williams ! claqua-t-il.

- Tu l'as ferme Malefoy ! Pour une fois tu vas me faire le plaisir de ne plus m'approcher, ne plus me parler et surtout de ne plus me toucher, plus jamais tu m'entends ou crois moi que tu pourras pleurer pour ce qui ne se trouvera plus entre tes jambes, m'écriais-je.

 

 

 

 

Je ne lui laissai nul le temps pour me répondre que je partis au coté d'Hermione à l'intérieur du château en entendant bien évidemment Zabini qui pestait contre moi affirmant que j'étais une folle. Bien évidemment, je mettrai ma simple main à couper qu'il ne savait rien de ce que son ami avait fait à plusieurs reprises. Je repensai encore à ce que je venais de dire il y a quelques instants. Je n'étais pas fière de moi mais la haine que j'éprouvai ne se contenait décidément plus. Si seulement tout était plus simple. J'aurais voulue me persuader que c'était de la haine mais je le savais moi même que ça n'avait rien à voir avec ça. J'avais juste été blessé par son geste et j'avais répondu à cette blessure d'une façon simple et clair comme je pouvais savoir le faire. Je pouvais montrer parfois un tempérament de feu, mais au fond c'était juste une image que je montrai pour ne pas qu'on ne s'en prenne à moi. Quant à Hermione, même si elle n'éprouve aucune sympathie envers Malefoy, elle n'avait pas comprit mon ton si sec et essayait de comprendre. J'essayai de détourner le sujet en fonction de ce qu'il avait fait à Katie Bell et que c'est cela qui a poussé mes paroles. Elle se contentait d'acquiescer sans trop être certaine que c'était bien de ça qu'il s'agissait. Voyant la moue que portait mon amie sur le visage, je me promis qu'un jour je lui confirai ce que j'ai sur le cœur mais pour l'instant, il y avait bien trop de questions sans réponses. Je ne me comprenais pas moi-même comment pouvais-je donc le lui faire comprendre, surtout que je m'étais donné comme objectif de l'oublier, oublier les moments où mon cœur c'était mit à battre bien plus fort dans ma poitrine. J'arrêtai consciemment mes pensées qui dérivaient un peu trop à mon goût dans ma tête quand j'entrai dans la grande salle. Je pris place à la table des Gryffondor où j'avais l'habitude de m'asseoir avant de commencer à manger. Chose étonnante pour une fois, je n'avais pas du tout faim. J'informai donc mes amis que j'allais sagement aller me coucher. Je ne mis pas bien longtemps avant de gagner mon dortoir. J'avais besoin d'une bonne douche et je goûtais au plaisir d'une eau chaude sur mon corps. Je m'y attardais plus longtemps que prévu puis je finis par enrouler une serviette autour de ma taille, de sécher mes cheveux et d'aller tranquillement dans ma chambre où comme je l'avais indiqué à mes amis, je comptais aller me reposer. Je comptais attraper un pyjama dans ma malle afin de me vêtir chaudement pour la nuit quand mon regard fut attiré par une chose qui se trouvait sur mon lit. Je m'assis tranquillement et le prit dans le creux de mes mains. Il s'agissait d'un collier ou plus précisément d'un pendentif qui se trouvait être vraiment magnifique en tout point. Il était d'une superbe couleur argentée. Étrangement, l'animal représenté était à mon grand étonnement un serpent dont le cœur était sertit d'une légère pierre d'un vert émeraude. Je l'examinai de tout ses cotés, le tournant, le retournant, je me demandai bien comment il avait pu se retrouver sur mon lit. Je me disais simplement que celui-ci devait sans aucun doute appartenir à une des filles, pourtant je remarquais à coté de l'objet, une petite enveloppe orner d'un ruban gris avec mon nom en toute lettre : "Hayley Williams". Consciemment je l'ouvris et pris la peine de défaire avec délicatesse le nœud qui avait été soigneusement fait. Sur le papier unit, une délicate écriture fine avait inscrit ces quelques mots : "J'ai pensé qu'il t'irait à merveille". Simple et clair, ça ne faisait aucun doute que ce présent m'était destiné. Pourtant, je ne pus m'empêcher de me demander de qui il pouvait bien provenir. Ce qui me troublait le plus, était ce serpent placer au bout du pendentif. Un visage pâle et des yeux anthracites vinrent se mettre dans mon esprit mais je l'effaçai aussi vite que cette supposition était arrivé. C'était tout simplement impossible, bien plus que cela d'ailleurs. De toute façon à quoi bon chercher, ce n'était pas aujourd'hui que j'allais trouver une réponse alors que la plupart des élèves n'allaient pas tarder à regagner leurs dortoirs. C'est sur cette dernière parole que je plongeai ma tête au creux d'un oreiller bien moelleux afin de commencer ma nuit. Comme la plupart des nuits que je passai, elle fut agitée et je n'arrivais pas à trouver le sommeil bien que mes yeux le voulaient désespérément. En ce moment, je m'efforçai d'essayer de cacher les innombrables cernes qui se trouvait en dessous de mes paupières. J'avais besoin de sortir et même si le règlement était bien clair sur les sorties nocturnes,je me levai en direction de la porte d'entrée de la salle commune en prenant soin de prendre avec moi ma baguette. L'atmosphère dans les couloirs de Poudlard la nuit paraissait vraiment très lugubre et macabre. C'est armée d'un "Lumos" que je faisais les cents pas essayant de dépenser l'énergie qu'il me restait afin d'enfin pouvoir dormir. C'est ce que je faisais la plupart du temps et habituellement les effets ce font sentir peu de temps après. Au bout de plusieurs minutes, je sentis qu'il était tant pour moi de retourner d'où je venais. Il n'étais jamais bon de rester traîné trop longtemps avec Rusard dans les parages. C'est à ce demander si il ne dort jamais celui-là. J'atteignais un couloir que j'empruntai souvent la journée quand je vis une personne bien humaine devant moi qui se fondait dans le noir. C'est lorsque je tentai de m'enfuir, croyant m'être fait prendre que j'entendis sa voix.

 

 

 

 

- On ne m'avait pas dit que les Gryffondor aimaient transgresser le règlement, riait-il.

- Za... Zabini ? Qu'est-ce que tu fais là, tu n'as pas mieux à faire ?, lui lançais-je.

- On ne peut pas dire mieux pour toi, répondit-il, simplement.

- Désolé pour toi mais je comptai retourner justement dans mon dortoir alors, si tu permets, je m'en vais.

- Je te retourne le désolé mais je ne te permets pas, avant ça tu vas devoir répondre à quelques questions !, dit-il.

- Et je peux savoir pourquoi un Serpentard voudrait poser une question à une Gryffondor ?, demandai-je.

- Réponds, je ne te demande que ça. 

- Je n'ai pas de temps à te consacrer Zabini, dis-je essayant de partir avant qu'il ne me retienne de l'épaule.

- Je vois que Drago avait raison, tu es bien bornée.

 

 

 

A l'évocation de ce nom je me figeai au sol.

 

 

 

- Ne me parle plus jamais de cet être infâme, je crois que tu étais là tout à l'heure alors avec le peu d'intelligence dont tu es doté, tu as quand même dû comprendre, lui claquais-je sèchement.

- Ce n'est pas parce que je suis dépourvu d'intelligence mais je n'ai pas compris à quoi tu faisais allusion, et le pire dans tout ça c'est la réaction de Drago qui m'a parue bien étrange.

- Pourquoi donc son comportement t'a paru étrange ?, demandai-je, soudainement curieuse.

- Étrangement il n'a rien su dire. Je le connais pour être son meilleur ami et tu es bien une des premières personnes à qui il ne répond rien, comme si il était coupable d'une certaine chose. 

- Tu sais très bien Zabini, ne l'a fait pas avec moi, comme tu le dis tu le connais alors tu sais ce qu'il a fait.

- J'ai un prénom tu sais, au cas où tu ne le saurais pas. Je vais pas te mentir pour moi tu n'es qu'une "Sang-Mêlée". Pourtant à bien des égards tu te détaches des autres et Drago a été un des premiers à le remarquer. T'es plutôt bien foutue dans ton genre, disait-il. 

- Je vais prendre ça pour un compliment de ta part.

- Mais tu devrais, Hayley.

- Bon, c'est quand tu veux tes questions !, dis-je, pressée.

- Impatiente ?, annonçait-il. Tout comme je te l'ai dit, je n'ai pas compris ce qui c'est passé et plus encore de quoi tu voulais parler alors dis-le moi, qu'est-ce qu'il t'a fait ?,finit-il,par me demander.

- Tu n'as qu'à lui demander gentiment et peut-être qu'il te fera signe. Il ne c'est rien passé Zab... Blaise alors ne cherche pas plus loin. Maintenant laisse-moi rentrer, je commence à avoir sérieusement froid et de plus je n'ai aucune envie de continuer à parler de Malefoy. Sur ce,bien le bonsoir à tes idiots d'amis et surtout fait moi plaisir, laisse un large bonsoir à Pansy, elle sera ravie, j'en suis sûr.

- Quoi que tu essayes de cacher Hayley, je le découvrirai, rassure-toi. Tu t'es montrée aimable pour une Gryffondor alors je souhaiterai ton bonsoir à Pansy. 

- Aimable pour une Gryffondor ? C'est l'hôpital qui ce fou de la charité ! déclarais-je. 

- Quoi ?, dit-il sans comprendre.

- Proverbe Moldu. Et d'ailleurs, nous les Gryffondor, nous sommes toujours aimable avec les personnes digne de conversation.

 

 

 

 

Il n'était pas aussi désagréable que certains en fin de compte mais ça restait un Serpentard. Je savais qu'il était rusé et ça, c'était leur première qualité, quoi que je me demandais comment ils avaient trouvés une qualité à Parkinson. En tout cas il semblait bien déterminé à savoir ce que Malefoy m'avait fait pour que je me mette dans une telle colère mais qu'est-ce que j'en avais bien à faire qu'il le sache ? C'est lui qui m'avait embrassé, non ? Je me convainquais que cela ne me ferais rien, pourtant je repensais aux larmes que j'avais versées. S'il le savait il allait peut être comprendre pourquoi ça m'a mise dans un tel état. Non, il ne devait pas savoir, jamais, comme personne d'ailleurs hormis aux personnes en qui j'ai confiance. C'est dans cette optique que je me remis en marche arrivant sans mauvaises rencontres dans mon dortoir où je finis par sombrer dans un profond sommeil.

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